Les sangsues

Environ 300 espèces sont des parasites temporaires d’animaux marins, terrestres ou d’eau douce

 

Les  sangsues sont hermaphrodites: elles n’ont pas de distinction masculine ou féminine.

Elles peuvent féconder leurs œufs à l’intérieur du corps, puis pondent. La plupart des espèces secrète un cocon protecteur en même temps que les œufs. Ce cocon est fixé à une surface dure.

Cycle de vie, reproduction

Quelques espèces de sangsues fixent leurs œufs (gros et a vitellus* abondant), directement sur leur face ventrale et protègent les embryons et les larves avec leur corps. D’autres encore forment des cocons qu’elles transportent et protègent de leur corps jusqu’à l’éclosion puis les jeunes restent fixés plusieurs semaines sous le corps du parent jusqu’à ce qu’ils soient  autonomes.

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voici une image de sangsue:

 Physiologie, anatomie

Elles respirent par la peau, possèdent deux coeurs, certaines sont pourvues d’une ventouse à chaque extrémité du corps.

Les seuls organes visibles de l’extérieur sont la ventouse antérieure, contenant l’ouverture de la bouche, et la ventouse postérieure, servant la fixation. La sangsue respire par la peau et possède deux cœurs, mais elle n’a pas de cerveau centralisé. Certaines peuvent mesurer jusqu’à 20 cm et peser jusqu’à 30 g.

Description

Les sangsues sont attirées par le mouvement, la chaleur et le dioxyde de carbone émis par leurs proies.

 

Utilisation médicinale

Parmi les 650 espèces de sangsues existantes, la sangsue médicinale (Hirudo medicinalis) est une véritable alliée pour la santé humaine. Les propriétés anticoagulantes,anti-inflammatoires, vasodilatatrices et anesthésiques de sa salive sont utilisées dans différents domaines de la médecine.

Certaines espèces se nourrissent de sang (dont éventuellement du sang humain), mais la plupart des espèces de sangsues consomment les tissus mous de leurs proies ou d’autres aliments.

Se défaire d’une sangsue

Il est déconseillé d’enlever une sangsue en appliquant du sel, de l’anti-moustique, en la brûlant ou en tirant dessus. En effet, la sangsue risque d’être abîmée, d’en souffrir et de régurgiter dans la plaie en causant des infections.

La méthode la plus sûre est la suivante :

  1. Placer un ongle sur sa peau, juste à côté de la bouche de la sangsue (l’extrémité la plus fine).
  2. Glisser doucement mais fermement l’ongle vers la bouche pour la détacher. Elle cherchera à se recoller. Si elle y parvient, elle ne recommencera toutefois pas à sucer le sang tout de suite, on peut facilement la redécoller.
  3. Détacher enfin la queue (la partie large) et poser la sangsue dans un bocal assez large contenant une cuillère à soupe d’argile pour 500 ml d’eau filtrée. Il est très important de laisser 1,5 à 2 cm d’air dans le bocal. Ainsi la sangsue peut digérer tranquillement et être réutilisée par la même personne lorsqu’elle a repris sa taille normale, au bout de 6 mois-1 an. Il est désormais désuet de la jeter, étant donné les services rendus par l’animal et la raréfaction de son espèce.

Si la plaie saigne abondamment, cela est dû seulement à l’anticoagulant que l’animal a injecté. Par la suite, la plaie peut démanger pendant un certain temps mais il ne faut surtout pas la gratter, afin d’éviter les infections.

*vitellus:

  • Ensemble des substances qui constituent l’œuf, en dehors du noyau et de la membrane d’enveloppe.
  • Réserve alimentaire appendue à la face ventrale des alevins de nombreuses espèces de poissons et dont la résorption progressive assure leur nourriture jusqu’au moment où ils sont devenus capables de capturer des proies.

 

 

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